J'ADORE TOUS LES ANIMAUX sauf......
Mes jeux d’enfants ont toujours eu pour compagnons des animaux, mes chiens.
Enfant unique, mon imagination pouvait s’envoler dans des jeux inventés où mes chiens participaient
A dix huit ans, sur un chemin de randonnée, deux chiens perdus, deux chiens de chasse rencontrés. Un ami a ramené le chien chez lui, et moi, la chienne j’ai ramenée avec suffisamment de pouvoir de persuasion pour convaincre mes parents de la garder.
Toute mon adolescence a baigné dans l’ambiance d’un club hippique et c’est au son du galop du cheval que je m’endormais pour des rêves aventureux.
Autour de ma maison, dans les annexes, cohabitaient cochons, lapins et poulets.
Les chats aussi étaient au rendez vous et parfois ils ne faisaient pas bon ménage avec les petits lapins.
Un jour, les cochons, les lapins, les poulets sont partis, car ils occasionnaient trop de tracas à mes parents.
Un jour, je suis partie de cette maison pour habiter en ville : adieu mon jardin avec les chats et les chiens, et bonjour, le petit appartement dans une grande ville. J’étais amoureuse, j’ai oublié les animaux. Mais, la ville, elle, je n’ai pas supporté, j’en perdais même mes cheveux….
Alors, un autre jour, un bel appartement dans une petite ville, nous avons acheté et puis un autre jour, une jolie maison nous avons fait construire.
Plus d’animaux apprivoisés chez nous, sauf les poissons rouges et exotiques dans notre petit bassin et aussi les oiseaux, libres, qui ont été tentés de venir y chercher un asile. En hiver, les moineaux, les chardonnerets, les mésanges mélanocéphales ou huppées, les bergeronnettes des ruisseaux, ou bien les rouges gorge ou rouges queues nous régalent de leurs ablutions.
Au cours de nos multiples randonnées, nous devenons les amis de nombreux animaux : des chevaux sauvages que nous rencontrons parfois libres dans leur pâturages, les chiens qui nous suivent un moment comme s’ils voulaient faire cette randonnée avec nous, des chats aussi, parfois un renard qui traverse devant nous, des chamois, des bouquetins ou des mouflons, etc… Parfois, et même souvent, sans le vouloir, écrasons nous quelques fourmis sous nos pas, ou quelque chenille, mais vraiment sans le vouloir, car nous sommes tout à fait incapable de faire du mal au moindre animal qui soit, sauf………………s'il s'agit d'une guêpe !!!!! Et oui, désolée de vous décevoir, mais si je vois une guêpe, pas une abeille surtout, non, une vraie guêpe, qui tourne autour de mon sandwich, j’attrape n’importe quel bout de tissus que j’ai sous la main (ma casquette, ma polaire, etc…) et je frappe. Et oui finalement, je l’avoue, je suis une criminelle, une criminelle, une tueuse de guêpe si elle m’attaque !!! Il faut dire que des piqûres de guêpes dans mon jardin, j’en ai eu pas mal, surtout une fois où la même guêpe m’avait piquée tout près de l’œil, au cou et sur la tête. Ce jour là, j’ai pris peur surtout pour mon œil et je suis devenue très craintive par rapport à ces bestioles.
Michèle Durand
11 Novembre 2009